LES AUTEURS

Marie-Jo Bonnet est docteur en histoire (1979, Université de Paris VII), historienne d’art, écrivaine et conférencière. Elle a enseigné l’histoire de l’art à l’université Columbia (Paris) et a publié plus d’une vingtaine de livres sur l’histoire des femmes, l’amour entre femmes, l’art, la Résistance et la Déportation. Dans le registre de l’art, citons notamment Les Deux Amies, essai sur le couple de femmes dans l’art (2000), Les femmes dans l’art (Ed. de La Martinière, 2004), Les femmes artistes dans les avant gardes (Ed. Odile Jacob, 2006), et Créatrices, L’émancipation par l’art (Ed. Ouest-France, 2019) qui est le catalogue de l’exposition du Musée des Beaux-Arts de Rennes dont elle était la commissaire. Elle a été aussi la co-auteur du film de Manuelle Blanc, Femmes Artistes, À la force du pinceau, Production Ex nihilo, Arte, 8 mars 2015.

Maïté Bouyssy, normalienne, maîtresse de conférence honoraire à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a consacré ses travaux à l’histoire culturelle et à la construction de l’espace politique au XIXème siècle. Elle est aussi spécialiste de l’œuvre du Conventionnel Barère.

Christine Fauré, Directrice de recherche émérite au CNRS, sociologue et historienne des idées politiques au XVIIIème siècle, des féminismes et des mouvements protestataires. Engagée dès 1970 dans le mouvement de libération des femmes. Elle s’est attachée à conjuguer l’histoire de la construction de l’espace démocratique en Occident avec les actions, les mobilisations que des femmes ont menées au cours d’événements politiques clés.

Né en 1944, il a fait ses études à Paris : lycée Louis le Grand, classes préparatoires, la Rue d’Ulm, de 1964 à 1969. Il croise les maoïstes qui y sont implantés, milite avec eux.

Il fait une carrière de Professeur des Universités : à Besançon, puis à Lyon -, il y enseigne la philosophie, entre dans les institutions qui gèrent les carrières : le Capes, le Conseil National des Universités. Il a été doyen de l’Université de Lyon III.

Parmi ses publications : Le corps productif, 1972, avec Didier Deleule, traduit en anglais chez Zero Books (publication en 2014) ; Lou Salomé, génie de la vie, 1978-2005 aux Éditions des Femmes, La société industrielle et ses ennemis, Orban 1989, réédition Chryséis 2014 ; Heidegger rediscuté, Descartes et Cie, 1995 ; La politique de précaution, dialogue avec Corinne Lepage, PUF 2001 ; Haine et destruction en 2002, L’esprit des matériaux en 2009, Éditions de La Villette.

Il a fait de la radio comme producteur à France Culture, en 2001-2002, a dirigé des recherches à l’Institut d’Études de la Sécurité civile, au Haut Conseil à l’Intégration, et intervient régulièrement dans les écoles d’architecture, sur les questions de développement soutenable et de pérennité des œuvres.

Claude-Catherine Kiejman, journaliste, a collaboré à l’Express, au journal Le Monde dont elle fut la correspondante au Mexique avant de passer 20 années à France Culture en charge notamment du monde soviétique et des pays de l’Est. Autrice d’essais et de biographies dont celle de Svetlana la fille de Staline, sa longue collaboration à Moscou avec Lila Lounguina a permis l’écriture de ce livre.

Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, Adrien Klajnman est agrégé, docteur en philosophie, membre de l’École de Psychanalyse des Forums du Champ Lacanien et enseigne la philosophie à Paris, au Lycée Louis-le-Grand. Il a publié l’ouvrage Méthode et art de penser chez Spinoza (Editions Kimé) et de nombreux articles, notamment « Brunschvicg, lecteur de Spinoza et Pascal », in Pascal et Spinoza (Editions Amsterdam), « Interprétation spinozienne de l’Ecriture et interprétation freudienne du rêve », in Spinoza et la psychanalyse (Hermann) ; « Inquiétant retour à l’inquiétante étrangeté » et « Ladite hystérie de Socrate » in Mensuel de l’École de Psychanalyse des Forums du Champ Lacanien-France.

Lila Lounguina, ni dissidente, ni refuznik, fut la traductrice en russe de grands auteurs allemands, suédois et français tels Colette, Romain Gary et Boris Vian.

Jérôme Peignot est poète et écrivain. Docteur d’État, auteur d’une thèse sur « La calligraphie latine », il a enseigné à l’Université de Paris I (« Panthéon–Sorbonne »). Il a également travaillé pendant de longues années pour France-Culture (« Les chemins de la connaissance », « Le masque et la plume », etc.) et de nombreux magazines et journaux (Connaissance des arts, Opus International, la NRF, le Mercure de France, Esprit, L’œil, Vogue, Le Monde, l’Observateur, Communication et langages, la Tribune de Lausanne, etc.).

Il a publié de nombreux ouvrages, qui sont régulièrement réédités, tant en poésie (Typoésie, Éditions de l’Imprimerie nationale ; Typoèmes, Seuil ; Les cent sonnets de Ker Borny, Éditions des cendres) qu’en littérature (Broyer du bleu, Éditions du rocher ; L’or des fous, Seuil, Prix Sainte-Beuve), sans oublier essais (De l’écriture à la typographie, Gallimard ; Histoire et art de l’écriture, en coll. avec M. Cohen, Robert Laffont ; Les jeux de l’amour et du langage, collection 10/18 & Éditions Rue des Cascades) et pamphlet (Les gens du monde au pouvoir, Éditions Éric Losfeld).

Il a œuvré pour la mémoire de Laure, nom de sa tante qu’il considère comme sa « mère diagonale » (Les écrits de Laure, J.-J. Pauvert), ainsi que pour le patrimoine typographique (Commission interministérielle sur le graphisme et la typographie, présidée par Jack Lang, 1982 ; association garamonpatrimoine.org pour la sauvegarde du patrimoine typographique de l’Imprimerie nationale, 2001-2013).

Rita Thalmann, germaniste, historienne du nazisme et militante féministe, secrétaire nationale de Choisir la cause des femmes ; membre du Conseil exécutif de la Licra et du Conseil d’Administration du Mémorial de la Shoah, déléguée à l’Unesco. Elle a été professeur d’université ; parmi ses oeuvres nombreuses : La Nuit de cristal (en collaboration) ; Protestantisme et nationalisme en Allemagne de 1900 à 1945 ; Tout commença à Nuremberg.